A Transversal French Artist

Grégory Dreyfus

Série NOAR COLLECTION

- PHOTOGRAPHIE N/B. Retravailler l’image… - La travailler au tirage sur baryté comme en papier d’art, en argentique autant qu’en numérique ou bien en amont sur le négatif même, voire à l’émulsion… Jusqu’à la mise en scène, dans sa lumière… - c’est comprendre, sentir ...presque savoir déjà, mais aussi découvrir, choisir, décider ...jusqu’à révélation ultime d'une force supplémentaire, d'une autre idée derrière son image ou du sujet derrière le sujet. D'un supplément d'âme. Bref, tout ce qui m1 - PHOTOGRAPHIE N/B.

Retravailler l’image… - La travailler au tirage sur baryté comme en papier d’art, en argentique autant qu’en numérique ou bien en amont sur le négatif même, voire à l’émulsion… Jusqu’à la mise en scène, dans sa lumière… - c’est comprendre, sentir ...presque savoir déjà, mais aussi découvrir, choisir, décider ...jusqu’à révélation ultime d'une force supplémentaire, d'une autre idée derrière son image ou du sujet derrière le sujet. D'un supplément d'âme.

Bref, tout ce qui me permet d’être guidé à… révéler une émotion cachée dans le cadre. Tout ce qui tend à signifier l’invisible du visible, l'immobile du mobile, mais aussi à donner au banal un brin de superflu et de candeur.

Mon travail se corse par la matière.
Il tend vers une sensation rendue, de fusain par exemple ou sur un travail de contraste argenté : "Silvery" presque ...tout comme un travail de reprise dans la ligne.
En gros un travail de sens ; tant en dessin qu’en peinture qu'en photographie.

Ma série photographique nommée "Noar collection" reste dans la puissance par une volonté graphique, contrastée mais surtout de souplesse amenée dans les gris...
Je pousse l’Atmosphère de pratiquement toutes mes images d’une façon picturale, nous révélant ainsi des aspects plus profonds de chaque sujet.

Certaines d’entre elles, mes images, nous racontent une histoire, dramatique ou mélancolique, comme une promenade dans la perspective des "petites choses" autour de nous, quand d’autres le font dans la parenthèse des petites histoires, celles senties des gens autour, par une petite vue en lucarne.

Quand je prends une photo, je capture une part de ces moments indicibles, invisibles de l’existence. Mais une part qui nous rapproche un peu plus de l’autre.

C’est peut-être plus esthétique ou plus intellectuel, plus spirituel parfois ou juste plus graphique… Brutaliste ou superficiel, minimaliste ou à foison… mais toujours, géométrique... cherchant la conformité à la ligne - l’équilibre dans un déséquilibre.

La lecture de cette part d'invisible… - textures pour les nus, clair obscur pour les paysages… affections / afflictions pour les portraits, ambiances désaturées pour les scènes de vie… ou la contrainte de ces petites choses qui sont en vie entre elles pour les interactions - mêlée donc et de sens et d'attachement aux histoires comme aux sensations ...Cette part d'invisible reste un essentiel moteur « …s'essayant à réduire au maximum l’espace entre le moment créatif et l’acte de création lui-même. »

En photographie comme en peinture ou en dessin, j’aime ainsi ...sentir, capter l’énergie, l’émotion d’un portrait, les lignes, les volumes d’un nu, s’égarant dans le dramatique, dans le tragique ou vers des instants ludiques.

Le corps est une histoire à lui tout seul.
Il est le fil reliant dans l’émotion, l’esthétique, le désir, le mouvement… Il est un lien du sensible d’une histoire, dans le regard.
Les paysages sont des corps terrestres, j’en regarde les choses et fais prise à l’univers.
_Chaque chose, toutes... les petites choses deviennent intéressantes, importantes, intrigantes si on les regarde longtemps ...et suffisamment.


Grégory Dreyfus - "Les choses Biscornues" ©1995
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